A partir du XV ème siècle, la
production de papier, la xylographie et les progrès de l’imprimerie permettent
l’impression à la planche. Dès lors, les dessins sont simplifiés, les cartes
deviennent plus populaires et les modèles sont reproduis à plus grande échelle.
La couleur demeure fixée à la main et
le modèle servant à l’impression est souvent en bois, d’où un nombre de coloris
limité.
L’un des jeux les plus anciens et les
plus complets à nous être parvenus est le Solo
Busca, éminemment alchimique, qui, avec ses 78 cartes a été conçu à Ferrare
(ou à Venise) à la fin du XVème siècle.
Tarot de Solo Busca |
Citons aussi vers 1500 le tarot de Rosenwald, bâti sur la même structure
et utilisé à Florence.
Tarot de Rosenwald |
Dürer aurait
également préparé une série de cartes vers 1506 mais c’est Rabelais qui sera l’un des premiers à citer le « tarau »
dans Gargantua en 1534.
Quelques années plus tard, le tarot
de Minchiate connaît un grand essor en Allemagne. Mentionné en 1543, il
comporte plus de cartes mais certaines disparaissent, à l’image du Pape, ce qui
peut se comprendre dans des régions gagnées à la Réforme.
Tarot de Minchiate |
En France, c’est surtout le Tarot dit de
Marseille qui connaît le plus grand succès.
L’un des
plus anciens est celui de Catelin Geoffroy qui est utilisé à Lyon en 1557.
Il en reste aujourd’hui 38 cartes rassemblant apparemment les 22 atouts et des
arcanes mineurs.
Tarot de Catelin-Geoffroy |
A suivre ...
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